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À PROPOS

Le silence, tout un art

 

Dans les tableaux de Claude Blanc-Brude, de grandes plages de silence et des couleurs sourdes. Au cœur de ses œuvres, un feu d'artifice stylistique, émotionnel. 

 

Ses tableaux d'un mètre et plus ont de quoi attiser la flamme du public. Dans un monde en ébullition ces moments de silence apaisent le regard. Ils mettent en exergue des visages, des corps, des mouvements, des plis, des scènes... Un perpétuel renouveau, une écriture sans faille parfaitement dessinées, parfois griffée... une façon de retrouver un pouls commun, au gré de l'artiste, comme un ruban qu'il déroule depuis cinq ans sans jamais présenter ses œuvres à quiconque. Un travail intime qu'il montrera un jour au public grenoblois, plutôt habitué à son travail d'autrefois.

 

Rupture

Ses œuvres uniquement composées de lignes de couleurs, marquent une réelle rupture dans son travail. Réalisées après un voyage en Polynésie - séjour qu'il a défini comme son ultime voyage - ces nouvelles œuvres cisaillent et exacerbent les impressions rétiniennes. Drainant un mouvement puisé dans un souvenir entre ciel et mer se confondant, ces stries nous interrogent désespérément sur la levée du jour. L'impact visuel de ces œuvres, proches du piège optique, happe le regard des rares visiteurs qui ont pu découvrir son nouveau style similaire à une course de survie à vous couper le souffle. 

Son écart esthétique entre le temps où les femmes posait pour lui, dans son atelier du quartier des antiquaires, est jouissif. À cette époque ses œuvres caracolaient en tête des ventes du galeriste Dijonnais, son meilleur collectionneur/vendeur dont il n'oubliera jamais la collaboration.

 

Du modèle vivant en mouvement

Toujours aussi incisif, n'ayant rien perdu de son ardeur, aujourd'hui, à 84 ans, il marque son territoire avec une œuvre hors du commun. Saluons son travail : "je n'ai jamais cessé de peindre. Si l'on compte un tableau par semaine, on arrive à en comptabiliser un très grand nombre depuis mes débuts", déclare-il, mi-humble, mi-fier. Une œuvre colossale réalisée par cet homme qui n'a jamais cessé d'enseigner d'abord à l'Ecole des Beaux de Grenoble puis à l'Acda. Dans cette association de Saint-Egrève qu'il a fondé voici vingt ans son cours de modèle vivant en mouvement est pris d'assaut. Il faudrait pousser les murs tellement  ils ont du succès. "L'ambiance y est particulière, explique-t-il. Les modèles, qui ne sont jamais deux fois les mêmes, viennent avec leur musique et dansent lentement". Résultat ? Aucun travail statique sur les  feuilles des élèves. Une véritable prouesse pour les nouveaux venus.

                                                                                                         Rosalie Hurtado

CONTACT

claude.blanc-brude@orange.fr    

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